​Que se cache derrière nos tarifs?

• Nos prix ont pour but depuis le début, d'être le plus bas possibles tout en nous permettant de proposer des plats produits avec des matières premières locales, majoritairement bio et de qualité, et en nous permettant de rémunérer nos partenaires et nos employés d'une manière juste.

• Nous ne négocions pas le prix de nos agriculteur.ice.s, vigneron.ne.s ou artisan.e.s que l'on considère être ceux qu'iels considèrent justes et qui leur permettront de vivre de leur métier.

• Nous avons un salaire universel dans le restaurant pour tout le monde, employé.e.s et gérant.e.s. qui est le maximum que l'on peut actuellement se payer. Nous considérons que les efforts de chaque personne employée par le restaurant, leur temps, leur passion, vaux la même chose et nous cherchons à rendre la paye aussi haute que possible pour tout le monde. On ne peut pas prôner une alimentation bio, locale et durable sans la rendre accessible à tous nos employés.

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Pourquoi augmenter maintenant?

• En 5 ans d'ouverture, nous n'avons pas vraiment eu de bénéfice, même plutôt le contraire. Pourquoi? Nous avions calculé nos tarifs en cherchant à les rendre aussi bas que possibles, et en laissant une marge très basse, que l'on avait cru suffisante pour pallier aux éventuelles réparations de matériel, petits travaux éventuels, puis urgences éventuelles.

• Seulement , avec l'inflation des dernières années, nos augmentations "d'ajustement à l'inflation", précédentes n'ont pas été suffisantes pour garder ce "coussin de secours", que l'on vu baisser chaque année.

• Cette année nous avons eu quasiment tout notre matériel pro qui nous a lâché et que l'on a dû faire réparer, pour un cumul de plus de 5000 euros, rien que pour les réparations de matériel.

• A cela s'ajoutent les 4 inondations que l'on a subi cet été avec quelques milliers d'euros de dégâts et des centaines de kilos de marchandise perdue.

• Pourquoi on garde le menu solidaire et le menu à prix libre alors que l'on augmente nos tarifs? Depuis le début de ces deux projets, les chiffres s'équilibrent presque. Les personnes qui choisissent de donner plus pour financer celles qui ne peuvent pas donner autant, permettent actuellement d'être pas loin du "point mort" au niveau de ces deux projets. Ça nous permet aussi de rester accessibles à toute une partie de notre clientèle, qui ne pourrait autrement plus se permettre de venir chez nous.

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Résultat de tout ça?

Nous sommes aujourd'hui contraints d'augmenter nos tarifs pour essayer de revenir à une situation financière plus confortable.
Nous allons garder le menu solidaire et les lundis à prix libre pour essayer de continuer à rester aussi accessibles que possible.

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